Auteur(s) :

Stanislas Konan.

Volume/Numéro :

Résumé :

La Côte d’Ivoire est un pays multilingue au sein duquel cohabitent une soixantaine de langues locales auxquelles s’ajoutent celles des communautés immigrées et le français qui, en plus d’être la langue officielle et le principal médium d’enseignement, constitue un objet d’apprentissage. La langue, du point de vue de la sociolinguistique, est un fait social à même de changer sous l’influence de divers facteurs. Dès lors, l’enseignant, supposé être le garant de la norme à enseigner, doit pouvoir mettre en œuvre des stratégies efficaces et efficientes en vue d’enrayer les éventuelles difficultés qui interviendraient dans l’apprentissage d’une seconde langue. Mais, l’analyse des données collectées auprès des enseignants des établissements confessionnels islamiques de la ville de Korhogo à partir des questionnaires qui leur ont été soumis et à l’issue des observations de classe révèle que ceux-ci ne sont pas suffisamment outillés pour gérer le plurilinguisme qui est en œuvre au sein de ces écoles. Ils présentent de nombreuses insuffisances qui exigent qu’ils soient formés en grammaire et en linguistique appliquée

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